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Assyelle
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Lise, vingt ans, souriante, plutôt jolie, aime la vie et surtout les garçons. Entre Ben et Max, son coeur balance. Pas le temps de douter, toutefois. Un matin, alors qu'elle se rend chez le médecin, pensant être grippée, elle apprend qu'elle est atteinte d'une leucémie. Soudain, tout bascule. Elle se demande ce qu'elle a fait de sa vie, quels sont ses projets et si elle pourra les réaliser. Elle se sent seule, perdue et incomprise. Mais à l'hôpital, elle rencontre Robin, qui est juste de passage. Et le jeune homme va changer sa vie, l'égayer, la colorer.
Ils s'aiment mais... a-t-elle le temps ?
Robin dit que oui, mais Lise ne sait pas...
Plus que le récit d'une maladie, ce roman est l'histoire d'un combat : Lise a perdu une bataille, mais perdra-t-elle la guerre ? -
L'action de ce récit sentimental se situe, à la fin des années 60, en grande partie sur un paquebot qui reliait à cette époque les îles du sud-ouest de l'océan Indien à l'Europe.
« Ce n'était pas encore la mode des croisières. C'était encore le temps des lignes maritimes assurant le transport de passagers pouvant se permettre de prendre du temps pour arriver à destination. Ces déplacements lents étaient, par eux-mêmes, des sortes de vacances... Sur un bateau, on vit comme en parenthèse du monde et surtout de sa propre existence...» Dans l'espace délimité du paquebot, au cours d'une croisière, parallèlement au long itinéraire du voyage lui-même, qui contourne le cap de Bonne Espérance, une jeune femme va faire un voyage au fond d'elle-même, inattendu et perturbateur. Sur un fond historico-géographique, réel et très bien documenté, un drame émotionnel se déroule, dont l'intensité va aller crescendo, pour devenir presque palpable.
Ecrit d'une belle plume, fluide et élégante, ce roman, alternant simple narration et journal de bord, est touchant de vérité et de sincérité. Le suspense est bien entretenu. C'est aussi un précieux témoignage des modes de vie et des comportements qui ont précédé mai 68. -
Depuis l'âge de neuf ans, Alysse tient assidûment son journal, ce qui l'aide à supporter son enfance difficile, totalement dénuée de l'affection de ses père et mère.
"Bon grain, mal grain", comme elle dit, une certaine force spirituelle générée par de beaux sentiments prendra corps peu à peu dans son existence.
Ainsi, elle s'affirmera à sa façon dans son parcours d'enfant, d'adolescente, de jeune fille puis de femme qui mûrira au gré d'expériences, de rencontres - de ces gens qui nous lient et parfois, hélas, nous séparent.
Lors de sa trentième année, sa chère aïeule maternelle lui livrera une boîte de Pandore datant de 1943. Au fil du temps, Alysse se fera un devoir de reconstituer un puzzle laborieux.
C'est ainsi qu'elle comprendra peu à peu pourquoi ses parents qu'elle aime et continuera d'aimer contre vents et marées lui font endurer un pénible calvaire, à commencer par sa mère, Faustine. Pourtant, le pardon sera toujours le ciment de survie d'Alysse.
En tout cas, elle a fait la promesse à sa Mamie Margot de faire toute la lumière sur le secret dont celle-ci l'a investie avant de mourir.
Les aléas de la vie lui feront prendre auparavant d'autres tournants importants. Des chemins qui semblent tout tracés, mais qui s'avèrent semés d'embûches, de désespoir et aussi, heureusement, d'amour.
Ce vaste roman de la famille et de l'affection, construit en trois tomes, mène peu à peu le lecteur dans un territoire de l'esprit inexploré, où règnent l'espoir et la joie, et où ce qui semble nous séparer est bien souvent ce qui nous lie.