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Droz
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Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel.
Présentation .
Genèse de Jacques le Fataliste .
Roman et vérité .
Ordre et désordre .
Les procédés de la narration .
Un roman philosophique ?
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En 1746, le privilège du roi est accordé à l'Encyclopédie, aventure dont Diderot est partie prenante. Quelques mois plus tard, paraissent les Pensées philosophiques qui provoquent l'ire du Parlement de Paris, et l'on soupçonne à juste titre Diderot d'en être l'auteur. Dans le volume scandaleux, le philosophe s'attache à explorer les voies d'une morale qui se passerait de religion ; il prône la raison et la libre pensée. La suite décousue d'aphorismes que compose Diderot annonce déjà la manière du Neveu de Rameau et de Jacques le Fataliste. Rééditées au moins deux fois malgré l'interdiction, les Pensées philosophiques est l'un des livres les plus importants du XVIIIe siècle.
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Dans ce recueil d'articles méthodologiques inédits en français, Q. Skinner réfléchit aux principes à l'oeuvre dans le travail de l'histoire intellectuelle : celle-ci doit-elle s'intéresser à la vérité des croyances étudiées ou bien simplement s'efforcer de restituer la rationalité des systèmes de pensée étrangers ? Doit-elle traiter différemment un pamphlet, un traité, un document constitutionnel, un discours au parlement et une fresque ou un tableau ? Le souci de contextualiser la pensée des auteurs du passé détruit-il leurs prétentions philosophiques ou rend-il au contraire possible la reconstruction fidèle de leurs intentions ? L'intérêt des réponses que Q. Skinner apporte à ces questions tient notamment au fait qu'il emprunte à J. L. Austin et L. Wittgenstein certaines de leurs intuitions les plus puissantes sur les actes de langage, et les intègre dans une perspective rhétorique où la politique est vue comme un champ de bataille mettant aux prises les stratégies de légitimation idéologique et les contraintes exercées par les principes professés sur l'action individuelle et collective.
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L'esprit des mots ; Montesquieu en lui-même et parmi les siens
Jean Ehrard
- Droz
- 3 Mai 2000
- 9782600005111
Il y a une énigme de Montesquieu, puisque ce représentant d'un monde que vinrent démembrer les révolutions successives demeure d'un apport réel dans l'argumentation des grands débats de la modernité. Pour tenter de circonscrire cette énigme, voire de l'élucider, Jean Ehrard prend le parti de presser Montesquieu d'un faisceau de questions originales, touchant la quête du bonheur, l'idée de souveraineté, ou bien encore l'Inquisition et la superstition. Des interrogations précises ainsi multipliées permettent de mieux approcher l'homme et sa personnalité. L'impossible portrait s'affine lorsqu'il saisit Montesquieu dans ses relations avec ses contemporains, précisant par exemple son approche de Voltaire comme, en aval, la lecture que firent de son oeuvre Rousseau, Diderot et Condorcet.
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Les Recueils de lieux communs : Méthode pour apprendre à penser à la Renaissance
Ann Moss
- Droz
- 1 Juin 2002
- 9782600005234
Les recueils de lieux communs, communes loci, sont des collections de citations, le plus souvent en latin, méthodiquement organisées par entrées. Pour faire l´histoire du genre, Ann Moss examine les recommandations qui nous sont parvenues sur la manière de rédiger ces recueils et analyse un choix d´entre eux. Elle explique les mécanismes qui gouvernent leur composition et décrit leur fonction. Elle retrace leur genèse antique et médiévale et s´attache à comprendre les raisons de leur succès au XVIe siècle, puis de leur déclin au suivant.
Ce type de livre fait partie de la première initiation de tout écolier. La rédaction d´une telle collection, tout autant que son utilisation, relève en effet du programme scolaire de quiconque, au XVIe siècle, étudie le latin : elle est un outil pédagogique. Dépositaire d´une réflexion générale, elle dispense un choix d´arguments d´autorité commodes à citer dans l´élaboration d´une argumentation nouvelle : elle se fait outil rhétorique.
Les recueils de lieux communs, dont la vogue est soulignée par le succès éditorial qu´ils connurent au XVIe siècle et par l´attention que leur réservèrent les plus grands humanistes, constituent une source inestimable pour la connaissance des pratiques de lecture et d´écriture dans la vie intellectuelle à la Renaissance.
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« Il y a peu de gens qui osent dire ce qu'ils croient », lit-on dans le Discours de la méthode. René Descartes fait sienne la constatation lorsqu'il évoque, toujours dans le Discours, certaines de ses réticences pour : « des personnes à qui je défère, et dont l'autorité ne peut guère moins sur mes actions que ma propre raison sur mes pensées. » Autrement dit : je suis le maître de ma pensée, ma raison est la seule autorité qui la gouverne ; mais l'« action », en l'occurrence le langage qui communique ma pensée, ne jouit pas de la même liberté.
A des idées évidentes, claires et distinctes ne correspond donc pas nécessairement un discours transparent. Inversement, un discours n'est jamais à ce point transparent qu'il ne puisse comporter, dans les plis et les replis du texte, une autre configuration de la « vérité », moins claire et évidente qu'il n'y paraît, non acceptée et non souhaitée, celle précisément qu'on désire réprimer. Tel est le point de départ de l'essai que Fernand Hallyn consacre à ce que Descartes dissimule aux autres - et parfois à lui-même.
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Si Erasme se disait volontiers citoyen du monde, le charme cosmopolite de la Rome renaissante le séduisit tant qu´il forma plus d´une fois l´inutile projet d´un retour. Le premier pan de la brillante synthèse de Renaudet concerne ainsi ce qu´Erasme a pris à l´Italie, ce qu´il lui dut, et dans quelle mesure elle a instruit et formé son génie. Erasme porta cependant un regard critique sur la Rome papale qu´il eût volontiers allégée de ses dogmes et pratiques, reconduite à la pureté supposée de ses origines. Egalement critique fut le jugement porté sur l´humanisme italien avide de fidélité cicéronienne certes, mais succombant bien vite aux facilités littéraires. Le deuxième volet de l´étude restitue donc les relations tendues entre Erasme et l´Italie humaniste et religieuse, et débouche sur la délicate question de la troisième Eglise. Dans sa préface Silvana Seidel Menchi, spécialiste avérée des recherches érasmiennes en Italie, souligne la fraîcheur et la force de cette synthèse qui a si peu vieilli.
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Isaac Casaubon helléniste : des studia humanitatis à la philologie
Parenty H L Ne
- Droz
- 28 Mai 2009
- 9782600010931
Pourquoi, à l'automne de la Renaissance, Isaac Casaubon, intellectuel protestant, brillant et peu fortuné, décide-t-il de se consacrer aux textes grecs au point d'être salué par ses contemporains comme le meilleur helléniste de sa génération ? Quelle représentation se fait-il de ces textes ? Comment justifie-t-il, à ses propres yeux comme à ceux d'autrui, de s'y spécialiser ? Hélène Parenty mène l'enquête sur ces questions et montre que, plus généralement, c'est la conception que l'on se fait à l'époque de l'étude des lettres - irréductible à notre moderne littérature - qui est en jeu. Grammaire ou polymathie, philologie ou «studia humanitatis» : cette science aux contours flous, peu valorisée institutionnellement, est en quête d'identité. Promouvoir le grec, à travers des discours, mais surtout des pratiques, c'est aussi en définir la discipline et lui ménager une place dans l'architecture des savoirs.
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Hermes ou recherches philosophiques sur la grammaire universelle
James Harris
- Droz
- 1 Janvier 1972
- 9782600043038
Hermès (1751) est un texte capital de la linguistique abusivement qualifiée de "cartésienne". Avec l'Essai sur l'origine des connaissances humaines de Condillac, les études de Maupertuis et de Turgot, et surtout les articles de Dumarsais dans l'Encyclopédie, l'ouvrage de James Harris, marque le véritable départ de la grammaire générale dont la Grammaire de Port-Royal constituait seulement les prolégomènes. Tous les grammairiens philosophes anglais s'y réfèrent, notamment Monboddo. Hors d'Angleterre, son influence d'étend d'abord à l'Allemagne : Herder s'en inspire, et plus tard Humboldt. La traduction française et les Remarques de François Thurot, présentées ici, consacrent le succès européen de celui qui Georges Mounon considère comme "le plus remarquable grammairien des siècles classiques".
Dans une introduction substantielle, André Joly s'attache à déterminer la place de Harris dans le contexte épistémologique de l'époque, précisant le sens de son retour à la philosophie grecque et de son attitude critique à l'égard de l'empirisme. Après une présentation générale de la pensée linguistique de Harris, des principes et de la méthode - on découvre entre autres que, pour la première fois, une langue est clairement définie comme un système - il examine quelques applications particulières (analyse des parties du discours et du système verbo-temporel, théories du genre et de la personne, etc.).
Le propos essentiel de cette étude critique n'est pas de mettre en relief l''actualité" d'un grammairien du dix-huitième siècle, mais de montrer que ces recherches d'un autre âge ont un sens dans la problématique contemporaine.
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Rousseau visite, rousseau visiteur ; les dernieres annees 1770-1778
Annales De La Societe Jean-Jacques Rousseau
- Droz
- Annales Jean-jacques Rousseau
- 1 Mars 2000
- 9782884120401
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L'autorité contre les Lumières ; la philosophie de Joseph de Maistre
Jean-Yves Pranchere
- Droz
- Bibliotheque Des Lumieres
- 29 Septembre 2004
- 9782600008044
Le comte Joseph de Maistre fut un ennemi radical des Lumières.
Du combat littéraire qu'il a mené contre elles, on ne retient souvent que l'outrance ; pourtant, par-delà la virulence verbale qui enchantera Baudelaire ou Cioran, la polémique, chez Maistre, s'appuie sur une position philosophique homogène. La pensée politique et sociale, la conception de la relation entre foi et raison, la réflexion métaphysique sur la Providence ont dans le traditionalisme maistrien la cohérence d'un système.
Parce qu'il fonde un autoritarisme, ce système est chargé de violence. Mais cette violence est significative : elle naît des difficultés mêmes de l'idéal moderne d'autonomie. Maistre critique le libéralisme et la démocratie en alléguant les concepts directeurs de la philosophie politique moderne, de Bodin à Rousseau ; il adosse un historicisme radical à des thèmes empruntés au rationalisme de Descartes et de Malebranche.
Sa pensée constitue ainsi le remarquable témoin d'une dialectique des Lumières qu'elle réfléchit et illustre à la fois.
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L'interdisciplinarite existe-t-elle ?
Revue Europeenne De Sciences Sociales
- Droz
- Revue Europeenne De Sciences Sociales
- 3 Novembre 2005
- 9782600010276
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Les mécanismes de la crédulité
Fabrice Clément
- Droz
- Travaux De Sciences Sociales
- 1 Février 2006
- 9782600010306
Comment est-il possible de prendre ses désirs pour des réalités ? De ne pas voir ce qui est sous nos yeux lorsque ça nous « arrange » ? De s'illusionner soi-même ? Le phénomène de la crédulité est aussi commun qu'il est difficile à expliquer scientifiquement. Alors que la science est indissociable de la raison, la crédulité apparaît profondément irrationnelle. De plus, les sciences font appel à la théorie de l'évolution et la crédulité semble être un vestige de notre histoire évolutive abandonné en route par la sélection naturelle. Faut-il pour autant abandonner le projet d'en rendre compte de manière scientifique ? L'objectif des Mécanismes de la Crédulité est de poser les bases d'une analyse naturaliste des phénomènes de crédulité. Dans une perspective radicalement interdisciplinaire, les apports de la philosophie de l'esprit, de la psychologie cognitive, de la psychologie sociale, de l'anthropologie, de l'éthologie, de la sociologie ou encore des neurosciences sont discutés et articulés au moyen de concepts transversaux. Si la crédulité imprègne aussi bien les processus psychologiques que les systèmes culturels, c'est au coeur de notre fonctionnement biologique, là où l'affect rencontre l'intellect, que son mystère commence à se dévoiler.
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Le cahier brun (1847-1868)
Charles-augustin Sainte-beuve
- Droz
- Histoire Et Civilisation Du Livre
- 27 Janvier 2017
- 9782600047418
Le Cahier brun ou Deuxième cahier, complémentaire du Cahier vert (1834-1847) publié en 1976 par Raphaël Molho, est un ensemble d' « Observations et pensées » allant de septembre 1847 à décembre 1868. Le manuscrit, conservé à la Bibliothèque de l'Institut, est retranscrit ici intégralement pour la première fois. Ces réflexions, égrenées au fil de la plume et de l'humeur, font entrer le lecteur dans le laboratoire mental de l'écrivain. On y trouve pêle-mêle des maximes dans la plus pure tradition moraliste, des esquisses de portraits, des conversations et anecdotes couronnées d'une pointe maligne ou sceptique, et toujours, dans l'entre-deux des eaux morales et littéraires, une mise à nu des excès de l'imagination et de la vanité. Chronique littéraire, le Cahier brun est tout autant une chronique politique, où défilent les grandeurs du siècle, les directeurs de revues, les caméléons de l'opinion, d'un mot, toute la gent animale de la politique, de la littérature et du journalisme parisiens. Ce cahier est enfin une bibliothèque, en ce qu'on y accompagne Sainte-Beuve en nombre de ses lectures, que s'impose à tout moment la tentation du bilan, au rythme d'une pensée toujours mobile, soucieuse d'ôter les masques, sauf à se retrouver désenchanté de soi et de tous. Cette édition est complétée par deux autres inédits : la série des 116 feuillets que Sainte-Beuve avait prévu d'intercaler dans le Cahier brun, ainsi qu'un « troisième cahier » composé de 13 feuillets correspondant aux dernières semaines de l'écrivain.
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Diderot studies, tome 39 Sous la direction scientifique de Fayçal FALAKY, Zeina HAKIM Diderot Studies