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Avec "Réflexions", Jacques Guerrier, Nîmois de cinquante-six ans, nous livre le fruit de ses considérations sur de grands thèmes de la philosophie et de la psychologie qu'il étudie depuis de nombreuses années.
Au fil des pages, il nous invite à observer, vivre, être.
Une lecture riche et apaisante.
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«?Loin d'être ma muse, elle fut mon souffle de réflexion philosophique. Je la nommerai tout au long de cet essai «ma petite beurette», et vous comprendrez pourquoi. C'est une fille issue d'une grande famille et d'une longue lignée. Lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois, elle était à la recherche de son petit. frère, un petit ange blond, enfant philosophe qui voulait changer le monde. Le drame de son existence est de ne l'avoir jamais revu. Elle m'a dit qu'aux dernières nouvelles, il s'était perdu dans le désert comme nombreuses de nos utopies. » À travers ces quarante courts textes, F. Compin nous introduit avec simplicité et bienveillance à une sorte de philosophie sage et tranquille. Porté par la poésie des échanges entre ce professeur et son élève métissée, le lecteur se forge, à mesure que se détermine la relation entre les deux protagonistes, un véritable bagage philosophique constitué d'anecdotes, de paraboles et de situations de la vie de tous les jours. Ici l'écriture confond le réel avec l'imaginaire, l'expérience avec le désir, dans un vertige de mots d'une douceur infinie.
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Dans cet essai philosophique de Christian Thys, où il est question des rapports entre la philosophie et le nazisme, l'auteur cherche à répondre à deux questions fondamentales : tout d'abord dans quelle mesure la philosophie du nazisme, et la philosophie en général ont-elles été amenées à s'influencer mutuellement ? Ensuite, quel substrat a été nécessaire afin que la philosophie du nazisme ait pu émerger au sein d'un pays "civilisé" ? C'est à partir de cette problématique que l'auteur traite la question de l'Allemagne d'un point de vue à la fois historique et philosophique. Cinq questions pour comprendre les liens entre philosophie et nazisme : Christian Thys réussit au cours de cet essai philosophique à définir clairement la problématique, et les enjeux du rapport entre deux concepts que l'on voudrait inconciliables. Parfaitement maîtrisé, l'essai met en valeur le travail de l'école de Francfort, exprime le clivage gauche-droite au sujet du nazisme, recense et synthétise les pensées des différents protagonistes, et pose la querelle des historiens et des philosophes qui en découle.
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Entrez dans l'univers réflexif d'un enseignant de philosophie.
Des réflexions philosophiques et politiques, une interrogation sur les enjeux de l'enseignement de la philosophie associées à une évocation de l'intime enraciné sur cette terre du Médoc et cette île de granit qu'est la Corse. Au cours de ces pages se déploie un questionnement sur la vie, le sens de l'existence et les enjeux de notre rapport au monde et aux autres. -
La grande politique, une nécessité pour l'Afrique : Lecture interprétative de Friedrich Nietzsche
Vincent Davy Kacou
- Publibook
- Mon Petit Éditeur
- 26 Juin 2012
- 9782748387070
Penser la grande politique en tant que nécessité pour l'Afrique, c'est repenser non seulement la politique, mais surtout le vivre-ensemble, car le désir et l'obligation d'être homme sont désir et obligation de l'être avec l'autre, avec les autres. Il n'y a de politique que là où il y a le vouloir vivre-ensemble. Et ce désir de vivre-ensemble est rationalisé par l'État en tant que lieu du déploiement de l'humanité de l'homme. En proposant avec Nietzsche la grande politique pour Afrique, l'intention est d'inviter les Africains à renoncer à cette politique mesquine où les États s'enferment dans leur particularisme, se perdent dans les piliers de l'identité nationale, dans les crispations identitaires et dans la folie nationaliste au profit de la quête d'une identité propre, c'est-à-dire une prise de conscience des Africains de leur africanité et aussi d'une prise de conscience de la perspective d'avenir de l'Afrique qui s'impose à tous.
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"Martine Chifflot dit les choses essentielles. Elle rappelle que le rayonnement du Bien attire l'âme et la préoccupe fondamentalement et que cette préoccupation donne lieu à une appréhension qui, même défaillante, même impossible, est la fin véritable de la connaissance. La question de la finalité ne prend tout son sens qu'avec l'idée du Bien. Or cette leçon nous est donnée par Platon." (Baldine Saint Girons) Les trois termes qui forment le titre de l'essai de M. Chifflot constituent en fait les points les plus lumineux d'une constellation de thèmes qui leur sont corrélés. Aussi est-il question de la mort et de l'au-delà, du corps ou de la justice au fil de cette immersion dans la pensée platonicienne. Une immersion qui, animée par l'esprit et l'érudition de l'auteur, débouche sur des préoccupations toujours actuelles, voire intemporelles.
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« De nos jours, la mode est à la déconstruction tous azimuts, à un travail de sape qui n'épargne rien, pas même le sens. "Il faut faire comme si l'on reconnaissait un sens à l'existence, tout en sachant qu'elle n'en a pas", peut-on lire sous la plume de Claude Lévi-Strauss. Als ob, dit la langue allemande. Faire comme si on savait ce que nous faisons sur Terre. Agir en faisant comme si notre vie avait un sens, de telle manière qu'ainsi nous lui en donnions un. Pas de transcendance créatrice de sens. Dans La Pensée sauvage (IX), l'anthropologue note qu'il n'y a pas de sens du sens, et que le sens qu'on trouve "n'est jamais le bon". [...] Alors, le sens ne serait-il qu'une illusion ? Non pas, à condition de ne pas l'hypostasier en croyant qu'il est notre oeuvre, qu'il existe en nous. » C'est-à-dire, ou la question du sens. Celui du monde et de nos perceptions. Langage, écologie, capitalisme, démocratie, progrès... Suite officieuse de Graffiti - départie de sa chronologie - ce nouveau kaléidoscope de pensées entremêle théories d'auteurs, réflexions factuelles et envolées subjectives pour mieux appréhender notre place dans l'univers. Pertinent et accessible, riche et d'actualité, l'ouvrage de José Voss est l'introduction parfaite à la philosophie, celle-là même qui fait sens.
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On observe une tendance inexorable de l'humanité vers l'abstraction. C'est le cas en politique, avec les concepts de nation, de citoyenneté qui sont des fictions. C'est le cas en philosophie avec la théorie des Idées qui auraient une « existence » propre, quasi-matérielle, en dehors de nos cerveaux. C'est aussi le cas dans le domaine des sciences hermétiques, avec le thème de la survie des âmes. En astronomie par ailleurs, les scientifiques ont relevé que l'univers qui, jusque-là, avait toujours semblé se déployer, pouvait désormais bien être sur le point d'entamer le mouvement inverse, celui d'un retour à l'unité primordiale. Alors, si le concret doit s'effacer au profit de l'abstrait, c'est certes la fin des frontières, des clans, des appartenances. C'est aussi la caducité des individualités et des combats personnels pour exister, pour s'imposer face à l'altérité, dès lors qu'il ne reste plus, en définitive, qu'une sorte de fusion avec l'absolu, en-dehors de toute contingence du quotidien. Être Homme, c'est donc d'abord cesser d'exister en tant qu'individu, avec ses velléités, ses inconstances, ses basses inclinations, pour toucher à une vérité dont le monde que nous connaissons ne serait qu'un reflet transitoire. Pierre Pimpie montre l'unité de vue des penseurs depuis toujours sur cet état de fait, afin de nourrir une réflexion du lecteur sur la vocation qu'il doit donner à sa vie, et le sens qu'il doit conférer aux mouvements du monde, qu'il s'agisse d'évènements artistiques, géopolitiques ou d'une autre nature. En intégrant Platon, Nietzsche ou la politique étrangère américaine des dernières années à une même problématique, une même dynamique, il s'agit de tout raccorder à un cheminement commun, s'orientant vers un avenir prémédité. L'auteur ne plaide donc pas pour une idée nouvelle, mais défend l'intuition d'un combat commun de l'humanité, subordonnant la vanité de nos ambitions isolées. Cet essai doit alors permettre de surmonter les oppositions apparentes, par exemple entre droite et gauche, nature et culture, romantisme et classicisme, pour entrevoir le moteur de l'évolution humaine et de son dépassement.
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L'homme contemporain a déclaré la mort à notre civilisation... il y a très longtemps dans l'indifférence générale. Et, pour la première fois, nulle rémission, ni relève. La grande relève, c'est la cum-naissance. Seule la physique noétique la révèle et la féconde : l'accomplissement de l'homme en Homme, l'accès souverain à la conscience de l'unification matière-esprit, esprit-matière. La connaissance - à son sens exact - est la seule porte ouvrant au royaume de ce qui point ne passe, l'Absolu.
« Point de Père céleste, point de dieu, de divinités extérieures à l'Homme » : Johann Soulas rappelle à travers cette vaste synthèse de son travail sur la physique noétique que la réalisation de l'homme a pour base l'art rationnel de la mathématique. Entre démonstrations et détours philosophiques, une oeuvre somme qui ouvre aux sciences une nouvelle porte et contribue à repenser notre univers. -
Nietzsche et l'ecriture de l'eternel retour
Sylvie Boujac
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- Sciences Humaines Et Sociales ; Philosophie
- 15 Décembre 2011
- 9782748372243
Une étude psychanalytique de la pensée de Friedrich Nietzsche, et du concept d'éternel retour en particulier. Il s'agit ici de comparer le Nietzsche précurseur de la psychologie avec les principes de la psychanalyse, les éléments du complexe oedipien notamment. Sous cet angle, l'auteur analyse la dimension dionysiaque de la philosophie nietzschéenne comme remède au caractère tragique de la vie humaine. Sylvie Boujac observe la déconstruction de la vérité absolue et son remplacement par une pensée de l'Être plein, sous l'influence du mythe de Dionysos. Elle produit une recherche sérieuse et approfondie sur le caractère précurseur de Nietzsche en matière de psychologie et sur son rôle dans la naissance de la psychanalyse.
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XVIIe siècle, Descartes énonce son désormais célèbre « cogito » et démontre l'existence du sujet par le doute. Début du XXIe siècle, Cyrille Olou s'empare de ce mouvement réflexif, l'amplifie et le radicalise, poussant les prémices de la réflexion cartésienne dans ses ultimes retranchements. Naît ainsi « Spicilège de pensées anthrosophiques », oeuvre qui annonce un renouvellement de la discipline philosophique et qui institue de nouveaux rapports entre l'individu et le monde, la pensée et la matière, l'esprit et le corps. Au « je pense donc je suis », le penseur préfère donc le « je rêverais [donc] je serais », seul moyen par lequel le sujet, débarrassé de toutes ses illusions et des mirages du réel, peut enfin pleinement accéder à la totale conscience de soi.
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Philosophie et contestation en Afrique ; quand la différence devient un différend
Samba Diakité
- Publibook
- 17 Mars 2011
- 9782748362565
Au fil du siècle, le continent africain a toujours eu bien du mal à trouver sa place dans l'ordre mondial. Tantôt sur l'offensive, tantôt rejetée, l'Afrique semble avant tout en combat permanent avec elle-même. C'est cette lutte perpétuelle qui est interrogée ici à travers des considérations politiques, religieuses, voire même philosophiques. Car rien n'est dû au hasard et il en va de la survie de l'Afrique qu'elle trouve enfin un équilibre. Un brillant exposé dans lequel les tabous n'ont pas leur place, un appel à la tolérance, une ode à la différence. À travers un essai des plus pointus, Samba Diakité nous dresse un tableau extrêmement réaliste et objectif de l'Afrique contemporaine, ainsi que de son évolution personnelle et dans son rapport au monde au fil des siècles. Grâce à d'abondantes interrogations sensées et ciblées, il tente de comprendre l'origine du problème de ce continent dont l'identité ne semble toujours pas véritablement définie.
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En partant d'une réflexion sur la pensée pure, Marc Chaigneau nous entraîne à la découverte de l'Homme, de ses facultés, de ses sentiments, de la complexité de la nature humaine. Une belle parabole pour ensuite enchaîner sur la société, sur la vision qu'il a d'elle. Cela part d'une simple constatation : l'Homme n'a pas exploité tout le potentiel de la Communauté. Argument sur lequel il base des esquisses de solutions pour que nous arrivions à mieux vivre ensemble.
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Sébastien est un velléitaire, vivant seul. Giacomo est un tricheur, vivant seul. Marco est un timide, vivant seul. Paolo est marié, et seul tout de même. Luca est un homme sans volonté, vivotant seul. Et même si elle paraît voulue, la solitude n'est pas la compagne la plus facile à gérer. Sébastien trouve qu'elle le rend trop marginal, tandis que Luca lui reproche de n'être plus maître de sa propre vie. Pour s'en sortir, Giacomo se fait passer pour un autre, et Marco ose ce dont il se pensait incapable : aborder un fille. Andréa Della Vecchia réunit dans ce recueil de nouvelles, différents aspects et circonstances de la solitude .D'une écriture précise et très imagée, elle plonge le lecteur en condition et attise sa curiosité. Tous ces personnages, pas méchants, pas égoïstes, du moins pas plus que la moyenne, monsieur « Tout-le-monde » pour qui l'isolement n'est pas une fin en soi.
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Au travers de cet ouvrage, ce précis contient une propédeutique à la philosophie réaliste. Familiarisant le lecteur avec les notions et distinguos mis en place par Aristote, et qui innerveront toute la production à venir, du philosophe Avicenne à Jacques Maritain, il offre à chacun et notamment aux lycéens et étudiants, une approche synthétique de ce courant de pensée situé à l'extrême opposé de la philosophie idéaliste, et de ses concepts-clés. Elaborant, parallèlement, une définition de l'homme, de ses contours, de ses finalités, des forces, des passions qui le travaillent et le tiraillent, il expose par là même les objectifs et tensions (quasiment au sens d'élévation) qui animent cette discipline.
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Après "Perceptions Paradoxantes", Axel Van Weynendaele s'attaque à un détail. Trop souvent oublié, négligé, remarqué puis occulté puisqu'il est censé s'opposer à l'essentiel, le détail est pourtant bien souvent source de sens et de vérité. Ne suffit-il pas, parfois, d'un « simple » détail pour transformer une situation, une relation humaine ? Ne nous arrive-t-il pas de trouver un tableau, une personne, bouleversants de beauté à cause d'un « détail » bien placé ? Polémique, ludique, tendre ou poétique, le détail se présente sous une multiplicité de formes et de significations que l'auteur explore avec clarté et intelligence. Que cache le détail ? En quoi pousse-t-il la pensée à opérer d'un point de vue différent ? Pourquoi pouvons-nous être intrigués, ébranlés, déstabilisés ou intéressés par ce qui, par définition, ne fait pas partie de l'essentiel ? Autant de questions que l'auteur explore à travers une grande diversité d'exemples, de Tolkien à Héraclite. Un ouvrage simple et accessible pour tous, qui nous invite à la curiosité.
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Au moment où certains songent à consigner leur existence pour la préserver de l'oubli et la transmettre à leurs proches, Noël Lhomme préfère donner naissance à son testament philosophique, destiné à sa petite-fille Margot. Ces pages commencées en 1992 ne ressassent donc pas le passé en espérant lui redonner vie. Elles construisent inlassablement, presque quotidiennement, une pensée ; elles disent les méandres et sinuosités dans lesquelles une réflexion se débat, tentant de les dépasser. Aussi ne sont-elles pas systémiques. Au contraire, en employant la forme du journal, Noël Lhomme cherche moins à donner corps à sa pensée qu'à capter et décrire la lente maturation d'une réflexion qui s'emploie, précautionneusement, à cerner les contours de cet inconnu que demeure l'homme.
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Où est l'origine ? Quelle est la cause primordiale ? Qu'est-ce que mourir ? Nos existences relèvent-elles de l'absurde ou bien sont-elles douées d'un sens qui se dérobent à l'entendement ? Comment l'homme, cette étrange créature apte à réfléchir et conscient de sa propre finitude, peut-il se penser et penser le monde ? Vertiges, paradoxes et aberrations de l'humain s'expriment à travers ces aphorismes et fragments de pensée de Jean-Pierre Bellicourt. Inscrivant ses réflexions dans le sillage des philosophes, artistes et religieux, il dit les contradictions inhérentes à l'homme, ses misères et ses splendeurs, sa grandeur et sa petitesse, ses illusions et ses éclairs de lucidité qui jalonnent son histoire.
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Sous cette forme particulière qu'est celle du journal, Anne-Sophie Dovillers se livre à une réflexion sur la vie, sur la nature de l'humanité et sur l'évolution de la société en totale corrélation avec le déroulement de sa vie personnelle. Elle se fonde sur son expérience, ses déceptions et ses désillusions pour exprimer ses peurs et ses doutes, et pour pointer du doigt les paradoxes de notre monde, persuadée que nous devons suivre ce questionnement pour améliorer le sort de l'individu. Elle révèle ainsi l'aspect que revêt son monde utopique.
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Une courte histoire du réel ; philosophie sauvage
Alain Sournia
- Publibook
- 13 Juin 2007
- 9782748336689
« ... ceci n'est pas une histoire de la philosophie (...) mais une histoire du réel à travers les philosophes... » En revisitant, exposant, confrontant, 2500 ans de philosophie, d'Est en Ouest, des Présocratiques à nos contemporains, c'est sur un problème aussi vieux que l'existence de l'homme comme sujet pensant sur lequel se penche Alain Sournia : qu'est-ce que le réel ? Car au fond, cette interrogation n'est pas le monopole des philosophes, mais s'impose bel et bien à qui s'aventure à penser, quel que soit le domaine qui l'intéresse.
Alain Sournia, récemment retraité, était directeur de recherche au CNRS et membre de nombreuses sociétés scientifiques nationales ou internationales. Lauréat de la Fondation de la Vocation et du prix Jean-Rostand, il est titulaire de la médaille de l'Institut Océanographique et de la médaille du CNRS.
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Kant, Aristote, Descartes, Platon, Hegel... ? A l'image des humains, des êtres superficiels, naïfs, écervelés, immatures, prétentieux, bornés, médiocres et maladroits. Des boiteux, des ignares, des agités du bocal, de vrais pitres qui ne comprennent rien à rien. Un messager des dieux se propose alors de leur expliquer l'instantanéité des êtres et des choses et les liens de cause à effet.
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Tous les hommes ne naissent pas libres et encore moins égaux. Naître, c'est déjà tomber dans l'abîme d'une dépendance, naître pour le combat de soi, pour accéder à son existence. Comment sortir du carcan si ce n'est s'affirmer par une différence, une délivrance: artiste !