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Dans cet essai philosophique de Christian Thys, où il est question des rapports entre la philosophie et le nazisme, l'auteur cherche à répondre à deux questions fondamentales : tout d'abord dans quelle mesure la philosophie du nazisme, et la philosophie en général ont-elles été amenées à s'influencer mutuellement ? Ensuite, quel substrat a été nécessaire afin que la philosophie du nazisme ait pu émerger au sein d'un pays "civilisé" ? C'est à partir de cette problématique que l'auteur traite la question de l'Allemagne d'un point de vue à la fois historique et philosophique. Cinq questions pour comprendre les liens entre philosophie et nazisme : Christian Thys réussit au cours de cet essai philosophique à définir clairement la problématique, et les enjeux du rapport entre deux concepts que l'on voudrait inconciliables. Parfaitement maîtrisé, l'essai met en valeur le travail de l'école de Francfort, exprime le clivage gauche-droite au sujet du nazisme, recense et synthétise les pensées des différents protagonistes, et pose la querelle des historiens et des philosophes qui en découle.
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«?Loin d'être ma muse, elle fut mon souffle de réflexion philosophique. Je la nommerai tout au long de cet essai «ma petite beurette», et vous comprendrez pourquoi. C'est une fille issue d'une grande famille et d'une longue lignée. Lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois, elle était à la recherche de son petit. frère, un petit ange blond, enfant philosophe qui voulait changer le monde. Le drame de son existence est de ne l'avoir jamais revu. Elle m'a dit qu'aux dernières nouvelles, il s'était perdu dans le désert comme nombreuses de nos utopies. » À travers ces quarante courts textes, F. Compin nous introduit avec simplicité et bienveillance à une sorte de philosophie sage et tranquille. Porté par la poésie des échanges entre ce professeur et son élève métissée, le lecteur se forge, à mesure que se détermine la relation entre les deux protagonistes, un véritable bagage philosophique constitué d'anecdotes, de paraboles et de situations de la vie de tous les jours. Ici l'écriture confond le réel avec l'imaginaire, l'expérience avec le désir, dans un vertige de mots d'une douceur infinie.
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Entrez dans l'univers réflexif d'un enseignant de philosophie.
Des réflexions philosophiques et politiques, une interrogation sur les enjeux de l'enseignement de la philosophie associées à une évocation de l'intime enraciné sur cette terre du Médoc et cette île de granit qu'est la Corse. Au cours de ces pages se déploie un questionnement sur la vie, le sens de l'existence et les enjeux de notre rapport au monde et aux autres. -
Comment peut-on expliquer le lien fascinant qui existe entre les grandes découvertes scientifiques des siècles derniers et l'évolution des comportements sociaux ? De la question des origines à la problématique du développement durable, en passant par celle de l'ère multimédia, cet essai réalise un tour d'horizon complet de tous ces événements qui ont considérablement marqué leur époque. Un exposé à la thématique pointue, réalisé dans une langue simple, accessible à tous. Le lecteur se voit offrir la possibilité d'enrichir sa culture mais surtout de comprendre comment peu à peu notre monde est devenu ce qu'il est. Car il est bien vrai que « les liens invisibles laissent les marques les plus profondes ». Un essai à la thématique complexe écrit par un enseignant en université qui se situe à mille lieues du cours magistral ennuyeux et hermétique. La science livre ses secrets au lecteur qui entre très vite dans ce fascinant univers où tout se révèle finalement en lien avec tout. Une vulgarisation de qualité grâce à laquelle le brouillard se fait moins dense, pour enfin disparaître totalement.
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Avec "Réflexions", Jacques Guerrier, Nîmois de cinquante-six ans, nous livre le fruit de ses considérations sur de grands thèmes de la philosophie et de la psychologie qu'il étudie depuis de nombreuses années.
Au fil des pages, il nous invite à observer, vivre, être.
Une lecture riche et apaisante.
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Introduction à la philosophie contemporaine ; problèmes, écoles et figures emblématiques
Giscard Kevin Dessinga
- Publibook
- 24 Avril 2019
- 9782342166088
« Vous dites philosophie contemporaine ? D'accord. Mais, par où commencer ? Je crois qu'il est insensé, certainement imprudent, de parler de philosophie contemporaine sans préalablement la replacer dans l'ensemble de l'histoire de la philosophie qui la précède et dont elle n'est, en réalité, qu'un maillon de la chaîne. » Philosopher, n'est-ce pas oser entrer dans une certaine tradition de pensées qui nous précède et dont nous ne sommes que des héritiers ? Connaître cette tradition, son mode de fonctionnement, sa logique interne, son style de jeu, et donc l'histoire de la philosophie ne devient-il pas, dans ces conditions, une nécessité impérieuse ? Et comment connaître et comprendre cette tradition, si personne ne nous l'interprète, ne nous la raconte et ne nous la reconstruit ? Voilà toute l'importance de cette modeste contribution à la connaissance de l'Histoire de la philosophie contemporaine. Dans cet ouvrage richement documenté et accessible à tous, Dessinga passe en revue les grands courants, écoles et figures philosophiques de la période qui va de la mort de Hegel (1831) à celle de Paul Ricoeur (2005). À présent, laissons-nous instruire par ces hommes et femmes qui ont été les témoins oculaires de leur temps car ils ont une histoire à nous raconter et des trésors cachés à nous confier.
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« J'ai donc mêlé dans le présent recueil des pensées anciennes avec d'autres qui sont inédites. La règle du genre étant la diversité, chacune de celles qui suivent a son caractère propre : grave ou burlesque, imberbe ou chenue, respectueuse ou cynique, impromptue ou réfléchie, chaste ou impudique, sévère ou rigolote, pudique ou égrillarde, compassée ou cabriolante. J'ai pensé que le plus austère de mes lecteurs me saurait gré de ne pas me cantonner dans le registre de l'ineffable, dans les cimes éthérées de la métaphysique, mais qu'il apprécierait de faire des incursions dans les riantes vallées du quotidien. Un effrayant génie avait déjà remarqué, il y a plus de trois cents ans, que l'homme n'était ni ange ni bête. C'est du moins ce qu'on m'a enseigné, et je ne sache pas que le philosophe ait été démenti. » Esprit, acuité, concision, précision... Ces qualités exigées par l'art de la pensée en font un art... Aussi, en la matière, peut-on qualifier René Collas d'artisan qui sait parfaitement plier la langue à ses constats et réflexions, et forger, toujours avec élégance, des distiques qui affectionnent les paradoxes et les contradictions... mais aussi les tonalités contrastées, passant du sérieux au léger avec habilité. D'ailleurs, l'auteur ne confesse-t-il pas lui-même, à propos de son inspiration : « Chaque pensée me vient tant par la vigilance, l'effort bien soutenu, que par la distraction » ? Ce petit livre pourrait aussi constituer une mine de citations pour le lecteur ou un éventuel écrivain.
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éthique, risque et décision
Bernard Cadet, Gérard Chasseigne, Caroline Giraudeau, Ali Smida
- Publibook
- 10 Novembre 2013
- 9782342015560
Comment étudier les modifications de l'éthique dans une perspective fonctionnelle incluant les progrès des connaissances scientifiques et techniques, les besoins des chercheurs et des praticiens et le respect des individus ? Pourquoi appliquer la théorie fonctionnelle de la cognition à l'éthique ? Comment évaluer les risques d'une expérience qui n'a jamais été tentée ? Quelle est l'implication des approches morales monistes et dualistes dans les neurosciences ? Quelle place l'éthique occupe-t-elle dans des domaines aussi variés que les affaires, la santé ou encore le secteur maritime ? Étudiant la complexité des relations entre éthique, risque et processus de décisions, cet ouvrage pluridisciplinaire de la collection Psychologie et Vie Quotidienne donne la parole à une vingtaine d'experts internationaux. Autour de thématiques variées, il reprend et développe un certain nombre de communications et de réflexions menées notamment au colloque Éthique, risque et décision qui s'est tenu en mai 2009 sous l'impulsion du professeur Bernard Cadet au Centre d'étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités de l'université de Caen Basse-Normandie.
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L'autorité est un terme dont nos contemporains font grand usage et alimentent leurs querelles. Des expériences multiples de la vie vont devenir lisibles à la lumière de l'enseignement de Cicéron, selon lequel l'autorité induit l'idée de « faire grandir l'autre ». Sont ainsi examinés : l'éducation, la famille, l'école, l'apprentissage, l'armée, les églises, la justice, l'entreprise et le monde économique. Ce qui apparaît sans relation peut être décrypté en termes analogues. L'analyse permet de comprendre que l'autorité, ainsi définie, n'est pas toujours univoque. Cette inversion, même rare, est un marqueur d'autorité authentique. L'histoire lexicale éclairant le monde contemporain, cet essai clair et moderne creuse le sens avant d'engager le débat. Alliant sémiologie, sociologie et philosophie, la réflexion de Claude Fournier, sondant toutes les sphères sociales, vient prouver que les circonstances aléatoires de la vie nous confirment bel et bien la valeur de l'enseignement de Cicéron.
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« Toute réalité est un avènement. Comme le chant de l'oiseau perce la feuillée bruissante, son cantique vient vers nous à travers un idéal murmure. Le choeur des possibles, foule sans nom, tenace, insaisissable, l'enveloppe et l'assiège dans cette solitude où nous voulions surprendre sa secrète essence. C'est comme une perle infiniment précieuse vue tout au fond d'une mer limpide pleine de frissons et de courants, et, sous la masse ondoyante des eaux, voici qu'elle-même tremble et vacille, ondoie et s'imprécise, prête à s'évanouir, semble-t-il, dans cette mystérieuse incertitude d'elle-même et cet étonnement d'être là.
Un poète s'en tiendrait à ce doux vertige d'irréalité. Mais le philosophe est un homme plus résolu : il lui faut des pourquoi, avec des points d'interrogation au bout de sa phrase. Pourquoi tel rouge, et non pas tel autre ? Du rouge, et non pas une autre couleur ? Une couleur, et non pas quelque autre chose ? ».
Un ouvrage philosophique empreint de sagesse et de sérénité. On découvre avec ravissement la puissance évocatrice de B. Marcotte au sein d'un regroupement de textes à la densité intellectuelle phénoménale. Le travail de l'écrivain, mort au début du siècle dernier, est ici exposé dans toute sa splendeur verbale. Citant ici Lucrèce, là Homère, il redonne aux penseurs de la Grèce antique leurs lettres de noblesse en adaptant cet immense héritage à une pensée ancrée dans l'émerveillement constant du philosophe. Ses considérations, condensées ici avec soin et talent, donnent accès à une vision ontologique du monde, dénué de toutes les vicissitudes de la société. Une perle, à étudier avec la plus grande attention. -
Le privilège d'avoir faim
Francis Kéhassémon
- Publibook
- Mon Petit Editeur
- 18 Avril 2013
- 9782342005196
Quand on a espoir en la vie Quand on a des rêves que l'on s'est fixé le désir de réaliser impérativement avant de quitter ce monde Quand, malgré de sombres horizons, on veut croire que demain sera meilleur, que demain sera le jour où l'on sortira enfin du ténébreux tunnel que l'on traverse.... Quand on s'accroche à la vie Avoir faim peut être un privilège, car c'est le signe qu'on a encore ses sens Qu'on ressent encore des choses, qu'on est toujours en vie Avoir faim est une grâce, un cadeau du ciel, un privilège... Quand sifflent les balles et tonnent les obus, on peut gouter au privilège d'avoir faim.
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L'autralité comme souci premier de l'autre
Samuel Beugre n'dré
- Publibook
- Mon Petit Editeur
- 18 Mars 2014
- 9782342020977
Le visage de l'autre est saisi comme le centre même d'une réflexion sur "l'autralité" et sur l'éthique. Dans ce visage divin de "l'autralité", s'affiche une invitation a la responsabilité levinassienne. Ceci pour lui donner satisfaction au visage, l'Autre et Moi, en dépit de leur altérité, une relation du face à face comme fondement du langage s'impose à eux. De ce fait, les droits de l'homme et les droits d'autrui, ainsi que la conception levinassienne de l'éthique et d'autrui permettent à l'homme de retrouver sa dignité humaine. Ainsi, l'homme doit être à l'origine de toute préoccupation répondant à un souci universel car c'est à l'universel qu'il faut sourire afin de donner une dimension éthique à l'homme et de ces droits innés.
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Les miscellanées que forme ce "Spicilège drolatique" de G. Lacarrière nous emmènent en promenade... dans la nature, certes, mais aussi dans l'histoire, les mythes, la science, la philosophie... Parcourir ces pages, c'est ainsi sauter d'anecdotes étonnantes en pastilles savoureuses, d'événements méconnus en précisions inattendues... Pour autant, si ces textes se veulent le lieu d'une transmission culturelle, ils recèlent aussi en eux une volonté de penser l'homme et son existence, ses moeurs et ses particularismes... Ainsi va donc la plume de l'auteur : entre le léger et le profond, entre le curieux et le spirituel, entre l'érudition et le questionnement, contrastes qui donnent toute sa saveur à un ouvrage dont on ne cesse de se délecter.
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On observe une tendance inexorable de l'humanité vers l'abstraction. C'est le cas en politique, avec les concepts de nation, de citoyenneté qui sont des fictions. C'est le cas en philosophie avec la théorie des Idées qui auraient une « existence » propre, quasi-matérielle, en dehors de nos cerveaux. C'est aussi le cas dans le domaine des sciences hermétiques, avec le thème de la survie des âmes. En astronomie par ailleurs, les scientifiques ont relevé que l'univers qui, jusque-là, avait toujours semblé se déployer, pouvait désormais bien être sur le point d'entamer le mouvement inverse, celui d'un retour à l'unité primordiale. Alors, si le concret doit s'effacer au profit de l'abstrait, c'est certes la fin des frontières, des clans, des appartenances. C'est aussi la caducité des individualités et des combats personnels pour exister, pour s'imposer face à l'altérité, dès lors qu'il ne reste plus, en définitive, qu'une sorte de fusion avec l'absolu, en-dehors de toute contingence du quotidien. Être Homme, c'est donc d'abord cesser d'exister en tant qu'individu, avec ses velléités, ses inconstances, ses basses inclinations, pour toucher à une vérité dont le monde que nous connaissons ne serait qu'un reflet transitoire. Pierre Pimpie montre l'unité de vue des penseurs depuis toujours sur cet état de fait, afin de nourrir une réflexion du lecteur sur la vocation qu'il doit donner à sa vie, et le sens qu'il doit conférer aux mouvements du monde, qu'il s'agisse d'évènements artistiques, géopolitiques ou d'une autre nature. En intégrant Platon, Nietzsche ou la politique étrangère américaine des dernières années à une même problématique, une même dynamique, il s'agit de tout raccorder à un cheminement commun, s'orientant vers un avenir prémédité. L'auteur ne plaide donc pas pour une idée nouvelle, mais défend l'intuition d'un combat commun de l'humanité, subordonnant la vanité de nos ambitions isolées. Cet essai doit alors permettre de surmonter les oppositions apparentes, par exemple entre droite et gauche, nature et culture, romantisme et classicisme, pour entrevoir le moteur de l'évolution humaine et de son dépassement.
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L'homme contemporain a déclaré la mort à notre civilisation... il y a très longtemps dans l'indifférence générale. Et, pour la première fois, nulle rémission, ni relève. La grande relève, c'est la cum-naissance. Seule la physique noétique la révèle et la féconde : l'accomplissement de l'homme en Homme, l'accès souverain à la conscience de l'unification matière-esprit, esprit-matière. La connaissance - à son sens exact - est la seule porte ouvrant au royaume de ce qui point ne passe, l'Absolu.
« Point de Père céleste, point de dieu, de divinités extérieures à l'Homme » : Johann Soulas rappelle à travers cette vaste synthèse de son travail sur la physique noétique que la réalisation de l'homme a pour base l'art rationnel de la mathématique. Entre démonstrations et détours philosophiques, une oeuvre somme qui ouvre aux sciences une nouvelle porte et contribue à repenser notre univers. -
Philosophe de formation, Nathalie Gaul Kaïsu entreprend de penser au coeur de cet essai, une quête de l'être plutôt que du paraître sous la forme d'une préparation à l'intériorité et à la spiritualité. Dans un monde moderne où bien trop souvent le néant et l'absurde font force de loi, l'auteur s'oppose au découragement et invite à la résistance du coeur et de l'esprit, pour qui l'âme humaine a encore un sens. Qu'en est-il de nos jours du sens que nous donnons à l'existence ? Qu'en est-il aujourd'hui de ce que nous avons en nous en qualité d'êtres humains, de plus fondamental et de plus essentiel ? Où en sommes-nous de nos valeurs ? Le bonheur et la liberté sont-ils aussi inaccessibles que nous le voudrions ? Qu'il s'agisse de penser l'être, la liberté, dieu, la foi, les droits de l'homme, ou la responsabilité et le courage d'être soi, la quête du diamant est infinie...
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Nietzsche et l'ecriture de l'eternel retour
Sylvie Boujac
- Publibook
- Sciences Humaines Et Sociales ; Philosophie
- 15 Décembre 2011
- 9782748372243
Une étude psychanalytique de la pensée de Friedrich Nietzsche, et du concept d'éternel retour en particulier. Il s'agit ici de comparer le Nietzsche précurseur de la psychologie avec les principes de la psychanalyse, les éléments du complexe oedipien notamment. Sous cet angle, l'auteur analyse la dimension dionysiaque de la philosophie nietzschéenne comme remède au caractère tragique de la vie humaine. Sylvie Boujac observe la déconstruction de la vérité absolue et son remplacement par une pensée de l'Être plein, sous l'influence du mythe de Dionysos. Elle produit une recherche sérieuse et approfondie sur le caractère précurseur de Nietzsche en matière de psychologie et sur son rôle dans la naissance de la psychanalyse.
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Traitements de la complexité dans les sciences humaines
Bernard Cadet, Gérard Chasseigne
- Publibook
- 8 Octobre 2010
- 9782748356984
Il est de coutume d'opposer les sciences dites « dures » et celles qualifiées d'humaines. Les secondes, du fait qu'elles se focalisent sur les dimensions psychologiques, sociales, langagières, économiques, etc., sont en effet soumises à un nombre important de variables, à un réseau de facteurs aux limites floues, qui en font des domaines forcément mouvants, où les conclusions et les savoirs ne peuvent aller qu'en tâtonnant et en se redéfinissant constamment. D'où peut-être l'utilité d'aborder ces sciences à travers le concept - relativement récent - de « complexité ». En neuf articles, approches et études des vertus et limites d'une notion promise à devenir essentielle. Recueil d'articles où il est question d'épistémologie, de redéfinition et d'élargissement des méthodes de recherches, et, implicitement, d'une scientificité accrue des sciences humaines elles-mêmes, cet ouvrage collectif recense des études touchant aussi bien l'analyse linguistique que celle des décisions et jugements, à la bourse qu'à la notion de risques, rendant ainsi compte de toute la fertilité d'un concept capable d'embrasser de vastes champs disciplinaires. Riches de perspectives et nourris par un sain retour du savoir sur lui-même, des essais soucieux de penser l'homme au sein de ces denses réseaux dans lesquels il est pris.Gérard Chasseigne est professeur de psychologie à l'université de Reims. Docteur de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, il est titulaire d'une Habilitation à Diriger les Recherches de l'université de Tours. Ses travaux portent principalement sur le vieillissement. Il étudie les effets de l'avancée en âge sur les habiletés mentales et sur les capacités d'adaptation à l'évolution de la vie quotidienne. Ses recherches privilégient les paradigmes de jugement et de décision sans pour autant exclure les autres approches scientifiques de la psychologie moderne.
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Des êtres de talent ou des grands hommes, il reste souvent les actes, les gestes qui ont forgé lhistoire et les arts, les vies hors du commun Subsistent aussi leurs phrases, leurs paroles, les adages quils ont énoncés et qui nous concernent tous. Qui atteignent à luniversalité et qui nous invitent à la réflexion et à lintrospection. Ce sont justement ces mots, souvent concis dautant plus profonds , qui forment la matière du recueil créé par Daniel Weis, petite collection de pépites de pensées quil est toujours bon de méditer. Cyniques, touchants, humoristiques, limpides, denses, émouvants tels sont les Fragments de sagesse collectés par Daniel Weis, auteur qui se fait ici passeur de beauté et dintelligence, qui se met au service des mots prononcés ou écrits par dautres pour les laisser éclater dans leur justesse. De citations en proverbes, une uvre à part, parcourues de milles voix auprès desquelles il est parfois nécessaire de se ressourcer.
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Aujourd'hui, de plus en plus de cours de yoga sont dispensés à travers le monde, par des maîtres reconnus, dans des clubs de sport. Or, cette discipline ne se résume pas uniquement à des exercices physiques, mais peut aussi prétendre au titre de philosophie. Une approche développée dans cet ouvrage où Pierre Alais, lui-même Professeur de yoga, revient sur les fondements et principes de cet art de vivre, de respirer, de se percevoir, et développe les arcanes de ces textes fondamentaux que sont les « Yoga-Sûtras » composés par Patanjali. De sa conception à sa mise en pratique, l'auteur colle aux textes-matrices du yoga, pour nous dévoiler la complexité de celui-ci, sa richesse, la vision de l'existence et de l'homme qu'il supporte. Entre exégèse des « Yoga-Sûtras » et exercices, une approche complète d'une discipline ancestrale, indispensable pour celles et ceux qui veulent aller au-delà des discours de mode.
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XVIIe siècle, Descartes énonce son désormais célèbre « cogito » et démontre l'existence du sujet par le doute. Début du XXIe siècle, Cyrille Olou s'empare de ce mouvement réflexif, l'amplifie et le radicalise, poussant les prémices de la réflexion cartésienne dans ses ultimes retranchements. Naît ainsi « Spicilège de pensées anthrosophiques », oeuvre qui annonce un renouvellement de la discipline philosophique et qui institue de nouveaux rapports entre l'individu et le monde, la pensée et la matière, l'esprit et le corps. Au « je pense donc je suis », le penseur préfère donc le « je rêverais [donc] je serais », seul moyen par lequel le sujet, débarrassé de toutes ses illusions et des mirages du réel, peut enfin pleinement accéder à la totale conscience de soi.
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Une étude du suicide chez David Hume
Li Ching-shui
- Publibook
- Mon Petit Editeur
- 7 Juin 2012
- 9782748385694
Dans son essai sur le suicide, Hume soutient avec beaucoup d´habileté que le suicide est une action licite dans certaines circonstances. Que cette conclusion de mourir librement s`oppose à l´enseignement de la religion, et plus particulièrement à celui du Christianisme, Hume en a conscience ; mais précisément il revendique cette liberté naturelle, liberté inaliénable et indispensable en des temps où règnent le dogmatisme et la superstition.
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L histoire de la melancolie, sa relation avec la creation litteraire, la philosophie, la vie et
Tattis
- Publibook
- 5 Mai 2021
- 9782342355376