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Robert Laffont
47 produits trouvés
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Ce que la philosophie doit aux femmes : L'histoire oubliée de la pensée, des origines à nos jours
Laurence Devillairs, Laurence Hansen-Love, Collectif
- Robert Laffont
- 5 Septembre 2024
- 9782221273692
Laurence Hansen-Løve, professeure agrégée de philosophie. Elle a été professeure de philosophie en classes terminales, en classes préparatoires et maître de conférences à Sciences po Paris. Elle est actuellement chargée de cours à l'Institut privé de préparation aux études supérieures (IPESUP).
Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages, notamment :
Charlie, l'onde de choc.
Une citoyenneté bousculée, un avenir à réinventer (Ed. Ovadia, 2015),
Oublier le bien, nommer le mal. Une expérience morale paradoxale, (Belin, 2016).
Simplement humains. Mieux vaut préserver l'humanité que l'améliorer (Edition de l'Aube, 2019).
La violence. Faut-il désespérer de l'humanité ? (Editions du Retour, 2020),
Planète en ébullition. Ecologie, féminisme et responsabilité (Editions Ecosociété, 2022).
Laurence Devillairs est normalienne, agrégée, docteur en philosophie, habilitée à diriger des recherches (Sorbonne université), spécialiste du XVIIe siècle et de philosophie morale, elle a notamment publié Petite philosophie de la mer (La Martinière, 2022) ; Etre quelqu'un de bien. Philosophie du bien et du mal (Puf, 2019), Guérir la vie par la philosophie (Puf, 2017) ; Un bonheur sans mesure (Albin Michel, 2017). Elle est également l'auteur de Brèves de philosophie (Seuil, "Points") ; 100 citations de philosophie et René Descartes (Que Sais-Je ?). -
La philo, c'est la vie : Comprendre le monde et se comprendre soi-même
Gabrielle Pozzo di Borgo
- Robert Laffont
- 4 Avril 2024
- 9782221274910
" La philosophie n'est pas qu'une épreuve de bac. Nous vivons des situations philosophiques au quotidien. Savoir les reconnaître m'a bouleversée, et m'a donné une force que je voudrais partager avec vous.
J'ai cinq ans lorsque, dans la cour de récréation, je bloque devant mon amie. Pourquoi est-ce que je suis moi, et pas elle ? Je suis à peine adolescente quand je perds mes grands-parents, même pas adulte quand je vis ma première rupture amoureuse. Est-ce qu'il faut avoir peur de la mort ? Comment accepter que les choses se terminent ? Alors que j'ai aujourd'hui 25 ans, la philosophie m'accompagne dans mes engagements écologiques, anti-racistes, et féministes. Avec elle, les films, les séries, les mangas, et toutes les histoires qui me sont chères, m'aident à penser.
Dans ce livre, je souhaite montrer la formidable alliance entre fiction et philosophie... Et que tout le monde peut devenir philosophe à vie (c'est le nom de mes comptes sur les réseaux).
Imaginiez-vous comprendre l'existentialisme en regardant The Crown ? Comment les autres nous impactent en lisant Naruto ? Ou encore pourquoi une expérience est désagréable grâce à Barbie ?
Je vous propose des clés accessibles et ludiques pour aborder et illuminer la vie grâce à la philo, un formidable couteau suisse, une compagne de route discrète, qui surgit quand on a besoin d'elle. " -
La sagesse des modernes
André Comte-Sponville, Luc Ferry
- Robert Laffont
- Arion
- 5 Mai 2022
- 9782221262917
Publié en 1998, déjà vendu à plus de 80 000 exemplaires et traduit en 10 langues, cet ouvrage passionnant, enrichi ici d'une préface inédite, a une portée universelle toujours d'actualité.Les deux auteurs mettent à profit leur savoir et leur amitié pour répondre à dix grandes questions sur notre temps. Ils cherchent ensemble ce que peut être une spiritualité laïque - une sagesse pour les Modernes.
La question centrale, celle qui contient toutes les autres : comment vivre ? Matérialisme et humanisme, quête de sens, démocratie, devoir, bioéthique, art et beauté... Tous les sujets sont abordés et commentés avec la plus grande clarté dans cet ouvrage riche et précis, dont la vivacité stimule l'esprit du lecteur à chaque page. -
Le sport est-il un jeu ?
Philippe Descola
- Robert Laffont
- Homo Ludens
- 29 Septembre 2022
- 9782221264454
En matière de football, chez les Achuar, en Amazonie, il ne s'agit pas du tout que l'un des camps triomphe sur l'autre. Comme dans de nombreuses sociétés non modernes, ce qui compte, c'est le jeu en soi, capturer la balle et marquer un but tout en s'arrangeant pour qu'il n'y ait pas d'inégalités au terme du jeu.
Philippe Descola, grande figure de l'anthropologie contemporaine, place face à notre rapport au sport et au jeu celui des sociétés amérindiennes. L'Occident a imposé au reste du monde le modèle du sport de compétition, qui porte en lui inégalités, individualisme et sentiment national, tout en créant un sens du commun.
Dans la lignée de sa réflexion sur le dualisme nature-culture, l'auteur s'empare de la question de l'hybridation de l'homme et de la machine. -
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Jean d' Ormesson
- Robert Laffont
- 19 Août 2010
- 9782221117026
Nous sommes des êtres vivants qui nous interrogeons sur ce que nous faisons là, sur ce qui s'est passé avant, sur ce qui arrivera après. Le coeur du problème est de savoir - ou de deviner, d'imaginer - si toute vie est absurde ou si le monde a un sens. Et une fois au moins, dans la vie de chacun d'entre nous, on peut penser que deux questions - et deux questions seulement - auxquelles il est difficile de se soustraire ne peuvent manquer de se poser ; La première est : Dieu existe-t-il ? La seconde est : qu'y a-t-il après la mort ? À ces deux questions, Jean d'Ormesson répond : moins invraisemblable que les systèmes inventés pour le remplacer, Dieu n'est pas impossible et il est permis d'espérer après la mort, quelque chose que les hommes ne peuvent ni concevoir ni imaginer et dont ils sont incapables de parler.
Grand format 21.50 €Indisponible
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Plus de deux millions d'exemplaires vendus dans le monde, best-seller aux États-Unis, en Angleterre et en Allemagne : l'essai qui crée l'événement.
" Imaginez, avec John Lennon, un monde sans religion...
Pas de bombes suicides, pas de 11 Septembre, pas de Croisades, pas de chasses aux sorcières, pas de Conspiration des poudres, pas de partition de l'Inde, pas de guerres israélo-palestiniennes, pas de massacres de musulmans serbo-croates, pas de persécution de juifs, pas de " troubles " en Irlande du Nord, pas de " crimes d'honneur ", pas de télévangélistes au brushing avantageux et au costume tape-à-l'oeil.
Imaginez, pas de talibans pour dynamiter les statues anciennes, pas de décapitations publiques des blasphémateurs, pas de femmes flagellées pour avoir montré une infime parcelle de peau... " R. D.
Dans une attaque frontale contre la religion et la barbarie qu'elle a trop souvent engendrée, Richard Dawkins dénonce " l'illusion de Dieu ". Jugeant que de trop nombreux scientifiques " s'inclinent lâchement devant les théologiens ", il estime que l'hypothèse de Dieu doit être analysée avec les mêmes outils rationnels et le même scepticisme que n'importe quelle autre. Il s'attache donc à faire la démonstration de la " probabilité extrêmement faible de son existence ".
Amoureux de la nature, le scientifique invite son lecteur à se tourner vers la splendeur du monde réel. Comprendre le monde du vivant, apprécier son extrême richesse expliquée avec une " élégance irrésistible " par la sélection naturelle de Darwin, voilà qui, selon Richard Dawkins, devrait permettre d'abandonner toutes les formes de superstition. Et notamment celles remises au goût du jour par le créationnisme qui sévit dans de nombreux pays, en particulier aux États-Unis.
Le réquisitoire d'un grand scientifique contre la religion. -
Métamorphoses de la jeune fille : oppression, échappées et émancipation à travers les siècles et les histoires
Pierre Péju
- Robert Laffont
- 13 Avril 2023
- 9782221264751
La vraie Jeune Fille n'existe pas ! Elle n'est qu'une image, séduisante pour les hommes comme pour les femmes, élaborée par un imaginaire essentiellement patriarcal.
Dans cette étude très personnelle, Pierre Péju va à la rencontre de personnages de Jeunes Filles qui, dans les mythes, contes, tragédies, récits bibliques, romans classiques et films contemporains, ont élaboré des stratagèmes pour fuir, au moins passagèrement, ce que l'ordre masculin leur imposait comme unique destin. De la beauté soumise aux " échappées belles " ! Antigone, Judith, Daphné, Ondine, Charlotte, Jeanne, Albertine, et tant d'autres... Avec courage, joie, intelligence, créativité, les Jeunes Filles se " métamorphosent " : autant de tentatives d'émancipation, autant de désirs de liberté qui existent depuis toujours chez les filles et auxquels les grands récits ont offert d'inoubliables images.
Avec les émancipations contemporaines, si légitimes, si tardives et si fragiles, la figure de la Jeune Fille a été enfin remise en question. Si elle est toujours puissante et charmante, le patriarcat n'a plus la possibilité de l'imposer. Sauf dans les lieux du monde où s'exerce encore son funeste pouvoir. La Jeune Fille du XXIe siècle éclate en mille figures, porteuses de nouvelles inquiétudes et de nouvelles promesses, et désormais, les filles jeunes, quand elles échappent au diktat du consumérisme, peuvent librement s'inventer. -
Certains ne lui accordent qu'une place secondaire ou voudraient même l'effacer. D'autres prétendent en faire un absolu. Mais de quoi parle-t-on quand on dit « nation », et que recouvre ce mot ? De la culture d'un peuple ? De sa volonté de vivre ensemble, de partager un destin et un idéal communs, et de faire valoir un héritage ? Ou bien de tout autre chose : de l'institution de services publics découlant de la reconnaissance du principe de dignité humaine ?
Peut-on concevoir un individu sans nation, et, réciproquement, une nation sans individus ? Quelle relation la nation et l'État doivent-ils entretenir ? Sans une réelle souveraineté de la nation, l'État ne risquet- il pas de devenir un organe technocratique se détournant de l'intérêt général et de la justice sociale ?
Cet essai propose de lever les confusions les plus répandues, à droite comme à gauche. En remettant la nation à sa juste place, notre démocratie ne pourrait-elle pas surmonter les divisions qui la minent, qui sapent la société et qui l'exposent à la tentation totalitaire ? -
Selon le principe du Journal hédoniste, ce volume rassemble une quinzaine de textes conçus comme des réflexions instantanées sur les événements et débats du moment, des lectures ou des spectacles, des amitiés, ou évocations plus intimes liées à l'engagement de philosophe de Michel Onfray comme à sa vie personnelle.
Le premier de ces textes, « Penser comme un cheval », est un hommage à Bartabas, chez qui Michel Onfray retrouve le signe de cette sagesse des premiers âges qu'il rattache au panthéisme : la communion de l'homme avec l'animal. Ce lien essentiel qui l'unit à la nature est souligné dans deux autres chroniques sur la lumière et les oiseaux. La pensée politique de Michel Onfray, indissociable de sa réflexion philosophique, s'exprime avec force dans un éloge de Proudhon et de son « anarchie positive », modèle à ses yeux d'une révolution qui peut s'accomplir sans violence. Il reprend cette même idée dans un très beau texte sur Camus, « Célébration de l'Algérie », y rappelant l'aspiration de l'auteur de L'Étranger à une révolution politique qui ne soit pas dogmatique. Michel Onfray prend là le parti de Camus contre Sartre et la « légende sartrienne », inscrivant ce « maître de sagesse » dans la lignée de ceux qui « pensent pour vivre » - Montaigne, Pascal, Diderot, Nietzsche... - et non pour seulement philosopher. Michel Onfray appartient à cette même famille, fidèle aux enseignements de son « vieux maître », Lucien Jerphagnon, dont il salue l'oeuvre et la mémoire dans des pages émouvantes.
Au « nihilisme contemporain qui consiste à aborder la plupart des problèmes sous l'angle du pire », Michel Onfray oppose l'esprit des Lumières, le meilleur garant pour lui d'une indépendance et d'une vitalité intellectuelles dont il fournit dans ce Journal un exemple éclatant.
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Le sport : trop vite, trop haut, trop fort ?
Jean-Michel Besnier
- Robert Laffont
- Homo Ludens
- 28 Octobre 2021
- 9782221255704
« Avant d'acclamer bientôt sur les stades les prouesses d'exosquelettes, ne conviendrait-il pas de nous réconcilier avec notre imperfection et notre finitude ? Contrairement aux machines, nous sommes des êtres sensibles et fragiles. Et si c'était là précisément notre privilège ? Vouloir rendre parfait l'imparfait ne nous conduit-il pas insidieusement à vouloir nous débarrasser du corps - ce corps qui nous résiste ? Entre Prométhée et Terminator, jusqu'où ira le sport ? » Jean-Michel Besnier interroge nos désirs de performances et de records, en rencontrant notamment le courant de pensée du post-humanisme. Trop vite, trop haut, trop fort ? La question est sans doute aujourd'hui moins incongrue qu'il n'y paraît.
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La plus belle histoire de la philosophie
Luc Ferry, Claude Capelier
- Robert Laffont
- 9 Janvier 2014
- 9782221131213
C'est une longue épopée, engagée depuis l'Antiquité, qui se poursuit encore aujourd'hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l'histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d'explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser.
Pourquoi et quand s'est-on mis à philosopher ? Comment les grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles ? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres - les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux - ont-ils eu soudain l'intuition qui a tout changé ? Dans un dialogue limpide et sans jargon avec Claude Capelier, Luc Ferry déroule le fil chronologique depuis les origines antiques jusqu'à nos jours et décrit les six grandes étapes décisives qui nous ont ouvert un nouvel univers.
On le verra, l'histoire de la philosophie, comme celle de l'art, n'aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d'autrefois n'ont pas forcément perdu leur pertinence. Pourtant, Luc Ferry le raconte ici, elle semble quand même avancer dans un certain sens - oserait-on même parler d'un certain progrès ? Plus on explore, plus on défriche et plus on s'approche de l'intime, de l'essence de l'homme. Et c'est la grande originalité de ce livre que de nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle.
Où en est-on à l'heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d'un autre âge ? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts ? Par l'amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes.
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Quand la beauté nous sauve
Charles Pépin
- Robert Laffont
- Les Mardis De La Philo
- 7 Février 2013
- 9782221114087
Pourquoi la beauté nous fascine-t-elle ? Pourquoi avons-nous tant besoin du plaisir particulier qu'elle nous donne ?
Un paysage naturel vous offre l'apaisement, une mélodie vous redonne soudain foi en vous-même, un tableau vous emporte dans quelque chose de plus grand que vous, un visage contemplé vous invite à voir le monde autrement...
Chaque fois que la beauté nous touche, elle nous réapprend à nous faire confi ance, à nous écouter, à ne pas nous laisser enfermer dans notre quotidien, à nous ouvrir à la promesse d'un Absolu. Dans le plaisir esthétique, nous réussissons même à nous confronter à ce qui d'habitude nous effraie : le mystère des choses, notre propre obscurité... C'est le pouvoir de la beauté : elle nous donne la force d'aimer ce qui est, en même temps que celle d'espérer ce qui pourrait être.
Croisant la pensée des grands philosophes, l'oeuvre des artistes d'hier et d'aujourd'hui, puisant aussi dans son expérience personnelle, Charles Pépin éclaire l'énigme de la beauté et montre en quoi sa fréquentation peut nous aider à vivre. -
Un ouvrage majeur qui célèbre les merveilles de l'évolution.
Par l'auteur des best-sellers Pour en finir avec Dieu, Il était une fois nos ancêtres et Le Gène égoïste.
Alors que vient d'être commémoré le bicentenaire de la naissance de Darwin, Richard Dawkins rassemble ici " les données probantes montrant que la théorie de l'évolution est vraie ". Son nouvel ouvrage célèbre " la force, la simplicité et la beauté étonnantes " de l'évolution ; dans plusieurs chapitres, " Les chiens, les vaches et les choux ", " Chaînon manquant, qu'entendez-vous par manquant ? ", " L'arche des continents ", l'auteur, professeur d'Oxford et extraordinaire vulgarisateur, nous montre que les biologistes (spécialistes de l'évolution) travaillent à la manière de " détectives qui arrivent sur les lieux après un crime ". Ce dont ils disposent, et en cela ils n'ont nullement besoin d'avoir été des témoins oculaires, " ce sont les traces qui restent " (fossiles, gènes...). Des traces qui leur permettent de reconstituer l'histoire grâce à une véritable déduction scientifique, à la force imparable.
Nous sommes presque sûrs aujourd'hui que nous descendons tous, avec toutes les créatures vivantes, d'un même ancêtre. Darwin lui-même a pu se sentir choqué par cette révélation que la nature, au fil de l'évolution, montre une indifférence totale aux souffrances et à la disparition de ceux qui n'étaient pas les plus aptes. Mais si l'on voit les coucous éjecter d'autres petits oiseaux pour prendre leur place, des mantes religieuses manger le mâle pour avoir une meilleure descendance, etc., il n'est pas question pour autant d'en tirer une morale dévoyée. " Dites que vos enfants sont des animaux et ils se conduiront comme tels ! " insiste Dawkins.
Ce qu'il faut garder en mémoire, à l'inverse, c'est à quel point l'évolution a permis d'obtenir un monde d'une complexité, d'une élégance rares, pour tout dire merveilleux. D'où le titre du livre.Grand format 22.50 €Indisponible
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La fabrication de l'ennemi ou comment tuer avec sa conscience pour soi
Pierre Conesa
- Robert Laffont
- Le Monde Comme Il Va
- 8 Septembre 2011
- 9782221126783
Comment les hommes en viennent-ils à se massacrer légalement ?
"Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi !" avait prédit en 1989 Arbatov, conseiller diplomatique de Gorbatchev. L'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un "bon" ennemi : solide, constant, cohérent. Sa disparition a en effet entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance.
L'ennemi est-il une nécessité ? Il est très utile en tout cas pour souder une nation, asseoir sa puissance et occuper son secteur militaro-industriel. C'est pourquoi les États, les services de renseignements, les think tanks stratégiques et autres faiseurs d'opinion "fabriquent" consciencieusement de l'ennemi, qu'il soit rival planétaire (Chine), ennemi proche (Inde-Pakistan), ennemi intime (Rwanda), Mal absolu, ennemi conceptuel ou médiatique.
Certains ennemis sont bien réels, d'autres, cependant, analysés avec le recul du temps, se révèlent étonnamment artificiels. Conséquence : si l'ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s'agit moins au final d'une affaire militaire que d'une question politique. -
Le Petit Prince, traduit dans plus d'une centaine de langues, est après la Bible le livre le plus vendu au monde. Quel est le secret de son universalité ?
Un enfant, un aviateur, une rose, un renard, un mouton, un serpent... Parce qu'il a été considéré un peu vite comme un conte pour enfants, les critiques littéraires et les philosophes n'ont jamais pris la peine d'étudier en profondeur le texte de Saint-Exupéry. Pour la première fois, un philosophe se penche sur cette oeuvre si mince mais d'un si grand poids afin de la décrypter et de nous en transmettre les clés.
Un livre lumineux et profond, qui est aussi une philosophie de vie. -
Le mythe de la virilité ; un piège pour les deux sexes
Olivia Gazalé
- Robert Laffont
- 12 Octobre 2017
- 9782221145012
Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes.
Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le « sous-homme », le « pédéraste »...). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme.
Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une « crise de la virilité ». Les masculinistes accusent le féminisme d'avoir privé l'homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l'émancipation des femmes n'en est pas la cause. La virilité est tombée dans son propre piège, un piège que l'homme, en voulant y enfermer la femme, s'est tendu à lui-même.
En faisant du mythe de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, politique, religieux, économique et sexuel, en valorisant la force, le goût du pouvoir, l'appétit de conquête et l'instinct guerrier, il a justifié et organisé l'asservissement des femmes, mais il s'est aussi condamné à réprimer ses émotions, à redouter l'impuissance et à honnir l'effémination, tout en cultivant le goût de la violence et de la mort héroïque. Le devoir de virilité est un fardeau, et « devenir un homme » un processus extrêmement coûteux.
Si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.
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André Glucksmann le démontre avec brio : Candide, ce " petit livre à 30 sous capable (selon les mots de Voltaire) de faire la Révolution ", est une véritable feuille de route de la construction européenne, écrit avec deux siècles d'avance. Depuis la fin des idéologies, l'Europe semble errer, telle une orpheline, à la recherche de nouveaux dogmes, oscillant sans cesse entre repli identitaire et asservissement volontaire à la loi du marché. Pourquoi les Européens sont-ils si malheureux, quand leurs voisins moins chanceux témoignent paradoxalement d'un optimisme bien plus élevé ? Le grand projet européen serait-il un échec ? L'histoire récente montre que guerres et conflits se reproduisent indéfiniment. La civilisation européenne est-elle capable de lutter contre le retour de l'infamie ?
Dans Candide, Voltaire oppose deux visions du monde pour les renvoyer dos à dos : l'optimisme béat du philosophe Pangloss ; et l'éternel pessimisme de Martin, compagnon de voyage du héros. À l'optimisme aveugle de Pangloss, tel celui des idéologues européens incapables de prédire ni de prévenir crises et conflits, Candide a déjà répondu : on ne peut vendre une paix universelle et durable sans mentir. Quant à la négativité constante de Martin, persuadé que le Mal l'emportera toujours sur le Bien, Voltaire montre qu'elle n'a comme issue que la passivité, voire le fatalisme. Candide, lui, vit dans l'absence d'un modèle fixe de conduite : il s'adapte aux événements. Le tremblement de terre de Lisbonne lui a enseigné une chose : les forces de la nature suffisent à précipiter les hommes dans l'horreur. Mieux vaut alors s'unir dans l'adversité que de s'entretuer au nom d'opinions différentes. Mais il est un autre penchant, symbolisé par Pococurante, le sénateur nihiliste, dont Candide fait une critique sévère : riche Vénitien, indifférent au confort et aux privilèges qui sont les siens, Pococurante préfigure l'Européen dépressif, incapable de mesurer sa chance. Réfractaire à toute forme de dogme et de sectarisme, qu'ils soient religieux ou politiques, Candide invente alors, au fil de son cheminement, géographique et intellectuel, une alternative pragmatique.
Candide institue tout d'abord le déracinement en règle de la vie et de la pensée, car le voyage est par définition initiatique. Face à une Europe de plus en plus réactionnaire, qui a peur du pauvre et de l'étranger, le conte de Voltaire fait, lui, l'éloge du Gitan, du mendiant et du vagabond (nos Roms et nos sans-papiers), se montrant ainsi un défenseur des droits de l'homme avant l'heure. Pourquoi tant chercher à limiter la libre circulation des humains, favorisant ainsi celle des capitaux et des marchandises ? Si l'on relit Candide à l'aune de notre siècle, l'Europe de demain devrait être transcontinentale, une Europe des hommes et des lettres, de l'encyclopédie et d'Internet, aux moeurs et aux manières de vivre différentes, garante de diversité, de liberté et de tolérance. Voilà pourquoi il est urgent de relire Candide. Quand Voltaire achève son conte par ce simple et modeste projet : " Il faut cultiver son jardin ", comment ne pas y voir la métaphore de notre bel espace européen ?
Grand format 21.00 €Indisponible
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L'attaque terroriste du 11 septembre 2001 contre les États-Unis marque un tournant de l'Histoire et inaugure tragiquement une nouvelle ère, celle du nihilisme triomphant.
La catastrophe était d'ailleurs loin d'être "inimaginable". Seule une réussite aussi complète était imprévisible. La littérature, le cinéma et la télévision nous avaient déjà fait vivre de telles scènes. Dostoïevski et Tchékov se sont intéressés à la menace du terrorisme idéologique: la fiction avait prévu ce que les experts militaires n'avaient osé imaginer. Il n'en est pas moins difficile de comprendre cet acte d'une telle violence. Afin d'analyser, pour reprendre Marx, "ce spectre qui hante désormais la planète", il nous faut d'abord éteindre l'incendie mental que la catastrophe a fait naître, puis réduire l'inexplicable en le confrontant au connu, au commun. "Je tue donc je suis" est la devise nihiliste. Tel Raskolnikov assassinant l'usurière pour se convaincre qu'il est maître de ses actes, le nihiliste se caractérise par son goût de la destruction pour la destruction ainsi que par la joie que lui procure le malheur des autres. Cette victoire nihiliste marque la fin de la guerre interétatique, des conflits classiques si bien analysés par Raymond Aron. Le terrorisme signe l'assomption mondiale d'une violence beaucoup plus diffuse, latente et universelle, sans visage et sans revendication. La violence l'emporte désormais sur la guerre à travers de nouvelles cibles (les Twin Towers, les deux bouddhas de Bamiyan, la bibliothèque de Sarajevo...). Face au nihilisme dont les principes fondamentaux sont la corruption, la terreur et la destruction, les hyperpuissances sont aussi des hyperimpuissances. André Glucksmann est l'un des philosophes européens les plus célèbres de notre époque. Dès son "Discours sur la guerre" (1967), il s'est intéressé à l'étude philosophique du conflit et de la violence. Intellectuel voyageur, son expérience du terrain (récemment en Algérie et en Tchétchénie) et sa réflexion, en s'enrichissant mutuellement, donnent à ses ouvrages une force et une profondeur incomparables.Grand format 21.50 €Indisponible
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La sagesse des modernes - 10 questions pour notre temps
Ferry
- Robert Laffont
- 19 Mars 1998
- 9782221084076
Comment vivre ? c'est la question principale, puisqu'elle contient toutes les autres.
C'est la question de la " vie bonne ", comme disaient les grecs : c'est la question de la sagesse. les anciens avaient la leur, que nous ne saurions purement et simplement reproduire. le monde n'est pas le même. la société n'est pas la même. comment aurions-nous la même vie, la même façon de nous sauver ou de nous perdre ?
Ce que nous cherchons ? une spiritualité pour notre temps : une sagesse pour les modernes.
C'est ce qui nous réunit, dans l'énoncé du problème, et qui nous oppose, dans les solutions que nous lui apportons.
Nous avons voulu confronter nos points de vue, nos arguments, nos interrogations. d'oú ce livre à deux voix, sur deux voies possibles de la philosophie contemporaine.
Notre problème ? il tient en une question : quelle sagesse après la religion et au-delà de la morale ? car la religion est affaire de croyance privée, et la morale reste surtout négative : elle définit les conditions de la vie commune, non le sens ou le prix de cette vie.
Nous ne prétendons ni l'un ni l'autre être des sages ; c'est pourquoi il nous a paru important de réfléchir à la sagesse.
Il s'agit de voir si la vie vaut la peine d'être vécue, et comment.
Nous ne sommes sûrs ni l'un ni l'autre de nos réponses.
Mais nous sommes certains, l'un et l'autre, de la pertinence de la question.
Grand format 24.50 €Indisponible
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Je t'aime à la philo ; quand les philosophes parlent d'amour et de sexe
Olivia Gazalé
- Robert Laffont
- Les Mardis De La Philo
- 15 Mars 2012
- 9782221122686
Qu'est-ce que tomber amoureux ? Sommes-nous biologiquement programmés pour l'amour ? Pourquoi l'amour fait-il souffrir ? Qu'est-ce qu'un coup de foudre ? Peut-on promettre l'amour éternel ? D'où vient la morale sexuelle occidentale ? A quoi sert le mariage ? Le mariage d'amour est-il la première cause de divorce ? La libération sexuelle nous a-t-elle réconciliés avec notre corps ? Le mot amour a-t-il le même sens pour l'homme et pour la femme ?
Pour répondre à ces questions dont certaines intriguent l'Homme depuis la nuit des temps, et dont la plupart nous agitent quotidiennement, Olivia Gazalé apporte un éclairage original et croise la philosophie, l'histoire, la sociologie, la psychanalyse, la biologie et la littérature. Dans ces pages, elle convoque Platon aussi bien que Nietzsche et Kierkegaard, Lévi-Strauss que Foucault et Bataille, Homère que Cervantès et Molière, Rousseau que Laclos, Stendhal, Chateaubriand, Proust, Moravia ou Kundera, sans oublier Freud et Jung. Et nombre d'auteurs contemporains, de Michel Houellebecq à Sophie Fontanel en passant par Yves Simon !
C'est que cet ouvrage est placé sous le signe de l'éclectisme et de l'ouverture : des exemples concrets tirés de la littérature, toujours beaucoup de questionnements, jamais de dogmatisme. Chaque discipline y apporte un éclairage, mais aucune ne fournit de réponses définitives. Olivia Gazalé nous guide pas à pas dans ce labyrinthe amoureux, confronte les théories et tente elle-même de répondre à chaque question, en empruntant à chaque auteur ce qu'il a apporté de plus décisif sur le sujet, tout en proposant un cheminement personnel.
Au fil des chapitres, le lecteur tire un enseignement pratique de cette confrontation avec le point de vue des grands penseurs : il revisite sa propre expérience et parvient à mieux comprendre le sens de ses échecs comme de ses bonheurs amoureux. La meilleure preuve que la philosophie est indispensable !
Grand format 21.50 €Indisponible
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après la fin des utopies, sur quel socle intellectuel et moral pouvons-nous bâtir notre vie commune? pour tzvetan todorov, il n'y en a qu'un : le versant humaniste des lumières.
ce petit essai majeur ne se contente pas de dégager dans une synthèse limpide les grondes lignes de ce courant de pensée : il le confronte aux événements tragiques du xixe et du xxe siècle avant d'interroger sa pertinence face aux défis de notre temps.
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Le bien et le mal - Lettres immorales d'allemagne et de France
André Glucksmann
- Robert Laffont
- 4 Septembre 1997
- 9782221082577
Grand format 22.00 €Indisponible